dimanche 21 août 2016

N'éteins pas la lumière

Titre : N'éteins pas la lumière

Auteur : Bernard Minier 

Résumé : « Tu l'as laissée mourir... » Christine Steinmeyer croyait que la missive trouvée le soir de Noël dans sa boîte aux lettres ne lui était pas destinée. Mais l'homme qui l'interpelle en direct à la radio, dans son émission, semble persuadé du contraire... Bientôt, les incidents se multiplient, comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Avant que l'horreur fasse irruption. Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d'une chambre d hôtel. Une chambre où une artiste plasticienne s'est donné la mort un an plus tôt. Quelqu'un veut le voir reprendre du service... ce qu'il va faire, à l'insu de sa hiérarchie et de ses collègues. Et si nos proches n'étaient pas ce que nous croyons ? Et si dans l'obscurité certains secrets refusaient de mourir ? Non, n'éteignez pas la lumière, ou alors préparez-vous au pire...

Mon avis : C'est avec plaisir que je me suis replongée dans l'univers de Bernard Minier avec Martin Servaz qui se retrouve dans une enquête malgré lui, car il en censé être en arrêt-maladie, et cela toujours dans le grand froid de l'hiver, caractéristique de cette saga. Le fait que Bernard Minier mette toujours en scène son personnage l'hiver, sous la neige, dans les montagnes, ajoute une touche d'angoisse et de peur et tout cela en LC avec Salhuna on était sûr de passer un excellent moment de lecture et cela n'a pas loupé. 

Le soir de Noël, Christine, une jeune femme, reçoit une lettre de quelqu'un annonçant son suicide. Christine croit tout d'abord à une erreur de boîte aux lettres avant de recevoir d'autres messages qui ne laissent plus de place aux doutes, elle en est bien la destinatrice. Suite à cela les événements s’enchaînent, quelqu'un essaie de prendre le contrôle de sa vie sans qu'elle ne puisse rien y faire, mais qui lui veut autant de mal ? 

Dès les 200 pages atteintes, je commence à faire des hypothèses, c'est ce que j'adore dans un thriller. Je commence à voir un lien entre les deux enquêtes et à emmètre des hypothèses quant à l'identité de la personne qui veut détruire la vie de Christine.

Dans ce thriller est mis en scène le genre de tueur que je redoute le plus, celui qui ne va jamais agir directement, qui va faire en sorte que sa victime prenne tous les maux sur elle et il ne sera par conséquent pas inquiété par la police, car la victime sera perçue comme folle ou seule bourreau. 

A quelques pages de la fin, j'ai toujours mes hypothèses en tête, mais c'est sans compter sur Bernard Minier qui les ballaient en une phrase, j'avais tout faux!! Et après cette révélation le roman n'est pas fini et on nous offre encore plusieurs surprises avant la fin. La meilleure des surprises est la mention de notre cher Hirtmann qui laisse présager une suite que je veux lire absolument!

Un thriller glaçant et angoissant où toutes nos hypothèses sont balayées d'un revers de main jusqu'au dénouement final. Du grand Minier! 

"Personne... Elle était seule - aussi seule qu'on peut l'être : cette fois, c'était sûr"  




Lu dans le cadre de : 


Encore une LC réussie avec salhuna, attendez vous à voir passer ce logo TRèèèèèS souvent ^^

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